ethique.pngEssentiellement deux raisons m'ont conduit à accoucher chez moi. La première, c'est le fait que je sois, moi-même, née à la maison. La deuxième raison a été ma réaction aux pratiques de la clinique. J'ai d'abord été étonnée, déçue, agacée, puis franchement énervée. Pourquoi ? Sans dote parce je me pose trop de questions, comme d'habitude ! Sans m'en rendre compte, mon énervement et mes interrogations venaient d'une notion que certains semblent ignorer : l'éthique.Je suis tombée dedans, il y a quelques années, à l'université. Je devais choisir une option dans une liste limitée de thèmes plus ou moins intéressants ; et je suis tombée sur "Droit et sciences de la vie". Et, à raison de quatre heures d'affilée par semaine, pendant un semestre, j'ai écouté P. Tuccinardi. Je regrette de ne pas avoir retrouvé plus d'informations à son sujet car il était vraiment passionnant. J'ai entendu parler pour la première fois d'éthique, du statut juridique du corps humain, du principe d'inviolabilité : "On ne peut porter atteinte au corps qu'avec le consentement de la personne", du consentement du patient, qui doit être "préalable, libre, éclairé, express et personnel". Il a été également question de fécondation in vitro, de diagnostique prénatal et préimplantatoire, de quand commence la vie... Quelques années plus tard, j'ai suivi un autre module : "Bioéthique et biotechnologies". J'ai, à nouveau, entendu parler avec insistance du consentement du patient. On nous a également rappelé le Serment d'Hippocrate, le principe de ne pas nuire.